La lune précédente était froide, les TB ont donc du se décider à se couvrir. après une longue nuit de repos, ils sont réveillés au matin avec l'impression que le temps est suspendu. Il fait moins froid, il n'y a pas de vent.
En sortant la tête de leur tente, ils sont aveuglés par le fin manteau neigeux qui a recouvert le désert. En y regardant de plus prêt, la neige n'est qu'une très fine couche de givre, mais elle transporte tout le monde.
Le froid et la glace rappelent malgré tout quelques mauvais souvenirs, la fuite du Passage, leurs blessures, leurs sacs vides dans le froid glacial.
Cette année la situation est légèrement différente, après une l'année fut à la fois magique, lorsqu'ils chassèrent les chevaux et trouvèrent quelques temps de paix à Miracle mais aussi tragique lors des combats contre " la mort c'est chouette". Cet hiver semble recouvrir leur passé d'un voile blanc.
Une page se tourne pour les Têtes Brulées.
Ils se préparent à quitter pour très longtemps la zone du PAssage, à dépasser la source du fleuve qu'ils n'ont pour la plupart encore jamais traversé.
En attendant, outrer ces pensées diverses, une chose les met tous d'accord, il fait froid et l'hiver est là.
Il sera bientôt très difficile de trouver sa nourriture et les plantes qui feront des baumes et des onguents.
Les stocks sont meilleurs mais il faudra encore une fois se priver, économiser. Tous savent qu'ils finiront l'hiver affaiblis.
Entre les deux groupes de voyageurs les relations semblent meilleures, les voyageurs de chaque groupes continuent de se parler et même si Roger et Moa semblent encore en froid, tout le monde a pu voir que Moa a apporté quelques quartiers de viandes et des fourrures chaudes aux Têtes Brulées et que Roger a donné de son coté quelques baumes médicaux à la troupe du cirque.
Les échanges clandestins de personne à personne ont fini de faire en sorte que personne ne soit trop mal loti.
Roger, de garde ce matin là fait un signe au groupe, à l'est, longeant les montagnes par le sud une silhouette se détache et pose un petit campement. Presqu'aussitôt la radio de Roger sonne, c'est Fidélia, qui campe à l'est. Sa mission d'exploration ne lui a pas permis de découvertes intéressantes et elle semble heureuse de revoir toute la troupe.
Presqu'aussitôt, le cirque se met en marche, soulevant une fine poussière de givre salé.
Roger se frottant les mains près du petit feu donne les indications de la lune.
- Bon, on finit d'se r'partager les réserves et on part en route. J'pense qu'en fin d'lune on fil'ra toute la réserve d'médocs à Fidélia, j'lui ai d'mandé d'nous attendre pour v'nir puiser avec nous.
Encore une fois, on attend d'avoir bougé pour aller bosser.
S'lon c'que j'saurai d'la météo j'te d'mand'rais p'têt d'venir puiser avec Sai X, Fidélia et moi Anatoli.
Sinon, c'est comme la lune passée. Dans mon groupe, on puise puis j'repars en chasse avec les chasseurs pour aider à rabatt' le gibier.
MAd, toi tu pars chasser et ensuite t'accompagnes les méd'cins à la cueillette.
Espérons qu'sous la couche de givre, on trouv'ra encore quelques trucs.
Allez les TB !
On s'prépare tous, bientôt d'l'aut'coté !
Dim 11 Nov - 14:28
