Tout à commencé voici maintenant quelques lunes, près d'une quinzaine. Roger parcourait la surface depuis déjà longtemps, plus longtemps qu'il ne saurait le dire. Les survivants étaient rares et une grande partie de sa vie l'avait vu arracher sa nourriture aux bêtes fauves qui parcouraient le vaste désert. Il avait du de nombreuses fois se battre pour sa survie, travaillant par moment pour les Bunkers au dessous de la surface opu pour les groupes de survivants qui parcouraient les étendues inhospitalières.
Puis quelques chose changea, d'abord, il arriva en vue d'une plaine, puis d'une forêt, c'est à cette période que le vieil émetteur qu'il avait trouvé puis réparé se mit à capter de plus en plus souvent des paroles étranges, des traces de vie, celles d'autres survivants. Beaucoup sortirent de leurs bunkers, se retrouvant perdus, effrayés à la surface aveuglante, sujets aux maladies et aux radiations.
Roger n'hésita pas longtemps, ces touristes qui débarquaient lui serviraient de cibles pour ses entrainements et il leur prendrait leurs réserves pour sa propre survie. Il savait que dans le désert, ne survivaient que les plus robustes, ou le splus rusés. Le plus souvent les deux.
Roger savait bien qu'il ne faisait sans doute pas partie des plus rusés, il avait toujours rencontré des personnes qui pouvaient être plus finaudes que lui, mais il était un soldat, un nomade connaissant le désert. son bon sens l'avait tiré bien souvent des situations les plus délicates et il comptait bien continuer sur cette voie.
Peu après les premiers temps des sorties en masse des bunkers, il avisa un soir, non loin d elui à la limite que marquaient les herbes hautes de la plaine au nord de sa position, un campement. Une seule personne s'y abritait, Roger l'observa, c'était une femme, seule, peu robuste mais bien chargée. N'hésitant que peu, il attendit le lever du jour, s'approcha à pas de loup de son campement et empoignant une grosse pierre se prépara à la massacrer. Le sac de sa victime était bien épais.
Lorsque celle ci sortit la tête de son campement de fortune, au petit matin, Roger l'attendait, sa pierre à la main, dés qu'il le put, il frappa. Mais la femme ne périt pas sous le coup, le crane en sang, elle lui lança au visage une poignée de terre, l'aveuglant et se ruant sur lui le fit tomber à la renverse, récupérant un long baton pointu et se mettant derrière un taillis épais, acolé à une roche d'où elle pouvait suivre ses faits et gestes.
Roger pesta, dans sa fuite, la femme avait pris les réserves, il la surveillait lui aussi, la vit panser ses plaies. rRien ne lui servait d'attendre, elle avait sauvé ses possessions, elle était acculée et il savait bien qu'elle pouvait être très dangereuse. Cette femme avait quelque chose d'intéressant, bien que frêle elle était forte et elle était prête à survivre. Ce n'était pas pour Roger une de ses touristes idiotes et incapables qui ne méritait pas de fouler le sol du désert. Cette attaque loupée avait épuisé le soldat et la jeune femme lui paraissait capable, sans doute plus que lui de survivre seule dans la nature hostile.
Roger se rapprocha donc, les mains tendues vers l'avant, dans un geste de paix. Il lui proposa un accord, lui donnant sa parole. Il ne lui ferait aucun mal et ils voyageraient ensembles, il n'avait pas pu la tuer, pour une raison qu'il ignorait, il ne recommencerait pas, il la conduirait saine et sauve à la civilisation, dans une des villes, dont il avait entendu parler.
Nala méfiante accepta et malgré le manque de confiance qui réganit entre eux, Roger lui confia ses réserves, pour se rationner.
Durant une, puis deux puis trois lunes, la femme suivi l'homme noir, ils se rationnaient l'un après l'autre, ne dormant que d'un oeil. Mais d'autres voyagaient également dans les parages, des chasseurs comme Roger, des hommes violents prêts à tout pour survivre et le danger rapprocha les deux voyageurs. Roger maintenait les curieux à disctance, faisant parfois quelques échanges avec les uns ou les autres, Nala soignait leurs plaies.
Peu de temps avant d'arriver en ville, ils rencontrèrent Madmartigan, le jeune chasseur à l'accent prononcé, acquis rapidement la confiance de Roger et sans doute celle de Nala, il semblait courageux et volontaire, était près à chasser tout le jour et à se rationner. Surtout il était dur à cuire lui aussi, et pouvait prendre des tours de garde, soulageant Roger, épuisé.
Ils furent rejoints par Raw juste avant d'entrer à Ishbals, ville dans laquelle Roger comptait une ou deux connaissances. Ils y passèrent une nuit, y commerçant un peu, dans une suspicion profonde et réciproque. Après cet arrêt, ils repartirent vers l'ouest.
Leur objectif : la mine de fer, leur mission, la pose de panneaux de direction, l'aide aux voyageurs et l'exploration. Ils pourraient si ils indiquaient les lieux être reçus et norris à Ishbla, surtout Roger n'avait pas confiance en les citadins, il devait protéger Nala et ne comptait pas s'arrêter en ville, ni d'ailleurs nulle part avant d'être certain de pouvoir éviter les mauvais coups.
Leur voyage les a porté dans le désert, peu avant d'atteidnre la mine, après un voyage éprouvant, ils ont été rejoints par Lucky Tatoo, qui est devenu associé de Roger, puis par Lowe et enfin par Isabella et Kekchoz.
Moy Moy qui avait rejoint les têtes brulées peu avant la fin de la plaine logeant le fleuve s'est endormi, délirant dans le désert où il a trépassé
Dim 11 Fév - 13:44
