Certaines nuits quant le convoi est en sécurité, dans un lieu que seul eux connaissent, un transit secret. Au coin du feux les nomades ce racontent des histoires, les leurs ou parfois celles de leurs ancêtres; Les terres stériles révèles leurs mystères...
"Entrez dans la légende"
Les "Têtes Brûlées" sont une grande tribut maintenant, ils sont nombreux à la veillée et il devient normal de parler fort et de gesticuler pour mieux ce faire comprendre; les plaisanteries vont bon train est chaque interventions deviens un numéros de cirque. Quelqu'un à du demander à Lucky pourquoi il avait ses tattoos sur tout le corps. Il répond à l'envers et en profite pour faire un sketch; il aime bien raconter sa vie. Occupant l'espace de ses mains à la manière des mimes, il ce lève. Et de son sourire le plus commercial, exhibant ses chicots et ces tattoos comme la preuve de son vécus; le jeune homme de vingt ans attend le silence.
"Et si on prenait l'apéritif plus souvent"
- A cette époque mes amis les hommes des bunkers n'ont pas fait surface. Je suis Lucky Tattoo. Née sur des pistes dépeuplés, de parents convoyeurs et parcourant un circuit bien établis gagné à force d'alliances. Notre territoire est composé d'une vallées, d'un plateau et d'une longue bande de toundra qui s'enfonce dans les sables. Notre cariolle tiré à bras d'hommes par mon père et mon oncle contient tout nos bagages et une énorme citerne de métal. Nous ne manquons jamais d'eau. Nous marchons presque nue avec nos grands chapeaux, nos bâtons de marche; et nos tattoos.
"La qualité, c'est la vie"
- Je passe mon enfance à suivre la caravane, à grimper sur la citerne pour me faire tirer et m'endormir sur les chaos du chemin. Entre ma mère attentive et mon père toujours aux aguets il y a mon Oncle. le sage, le marchand de notre petite tribut, l'homme qui m'enseigna tous ses slogans. Chaqu'un contiennent autant de vérité que de mensonge, les utiliser n'est pas aisé mais ce sont des formules puissantes, pouvant convaincre le consommateur en deux mots! Tous trois ne sont plus tous jeunes et discutent souvent du monde d'avant, je suis bercé de leurs histoires fantastiques et terrifiantes venus d'un age légendaire.
"Vivre avec légèreté"
- Nous sommes les "Chanceux". Et Papy et Mamy ont eut un sacré bole ce se sortir du Crash. Mais mon père tombe malade, puis ma mère, ils sont emportés à la fin de l'hiver. Nous nous retrouvons au printemps avec une roulotte que nous ne pouvons déplacer... Il faut deux hommes. Et je ne suis qu'un enfant... Nous prenons ce que mon oncle et moi pouvons transporter; puis une fois la carriole brûlé sur la tombe de mes parents nous quittons le territoire.
"Pour grandir, c'est géant"
- Notre première destination est le grand rassemblement des tributs qui ce tien chaque printemps pour échanger des vivres. Mon Oncle a déjà un plan en tête. Un plan forcement génial puisqu'il ce résume en un seul mot : Baïkenour ! Mon oncle décide de ralier Baïkenour "la citée des étoiles". Il me dit que avant c'était une Station d'ou les convois partaient pour le ciel. L'avenir du Bisness c'est l'espace !
"Et vos idées ont du génie"
- Il est excellent sourcier, bon chasseur et un peut sorcier; il guéri une grippe ou relève un bouillons avec quelques baies seulement. Mais nous ne trouvons jamais Baikenour. Les rares nomades que nous croisons n'en n'ont pas entendu parler, les quelques Stations qui nous accueillent ne connaissaient pas de Station de ce nom... Mon Oncle persiste dans sont voyage vers l'Est.
"L'essentiel c'est d'avancer !"
- Les année passent et je connaît tout ses slogans par coeur. Nous répondons à l'ethique nomade et ne stationnons jamais plus de 7 lune. Il me fini mes tattoos car je suis un homme... Lui marche moins vaillamment et devient plus bavard lors des veillés; racontant ses souvenir comme pour me les enfoncer dans la tête.
"De la matière grise dans vos couleurs"
Il meurt. J'ai 19 ans et continu pour lui ma route à la recherche de Baïkenour. Puis un fleuve tourbillonnant, rugissant, charriant écume et morceaux arrachés à la rive me barre la route.
" Jusqu'où irez-vous ? "
- Vous rappelez vous de ce printemps là ? Les ondes radios crépissent et saturent comme jamais, d'étranges émissions ce répandent. Les fréquences du désert rapportent des appels au secourt, des diatribes religieuses, militaires, paramilitaires et parareligieuses, des génocides, des viol, mais aussi des coucheries et des scènes de ménages !!! Tout cela laissent pentoit les tributs d'habitude si laconique... On a jamais entendu ca! Parole de nomade. On allume une radio et on entend l'émission d'un quelconque fumeur de crak au fond d'un bunker décati. Certain imaginent qu'ils s'agit d'antiques enregistrements qui par un hasard miraculeux ce sont remis en fonctionnement, les plus sauvages pensent que les morts leurs parlent de l'au delà..
"Le pays où la vie est moins chère"
- Bientôt des hommes livides, vêtus de combinaisons crasseuses, de textiles inconnus ou d'uniformes du vieux style ce répandent dans les steps, les toundras et les déserts, ils errent par petits groupes éblouis par le soleil. Ce peuple qui vivait sous le sol a comme était dégueulé des stations souterraines dans lesquelles il ce terrait. Pénurie de nourriture ? Marre de vivre dans le noir ? Latrines bouché ? Maladies... J'en sait rien...Vous le savez vous ?
"A toi d'imaginer..."
- L'isolement dans leurs stations souterraines les a plongé dans des certitudes délirantes... Leur vision du monde ne ressemble à rien de sérieux... Ils ne comprennent pas que le seul maître c'est le désert et beaucoup rêvent d'empire, et de conquête. Ils méprisent souvent le libre commerce, l'économie de marché et l'entreprise. Ce sont des communistes !!! A la radio le vieux style est de retour.
"La mode à petit prix"
- Hagards, déambulant seul, les yeux vitreux, ne ce protégeant plus du soleil, oubliant tout principe de survie élémentaire...Certain d'entre eux commence au bout de quelques Lunes à pelé et ce couvrir de blessures qu'ils s'infligent, leur mutisme et leur immobilisme les font finir inexorablement les bras en croix dans un bout de terre inculte, desséché par l'astre.
"Stoppez les premières rides avant qu'elles n'apparaissent"
- Je me contente alors d'observer de loin. Les nouveaux ne ressemblent pas à ce qu'on raconte... On sait qu'ils existent. Y a des preuves! Les convois évitent des zones entières, souvent les décombres d'une ancienne ville ou un bout de désert à l'aire particulièrement vicié... On parle de mecs suréquipés qui parfois déboulent et disparaissent dans des véhicules du vieux styles, raflant un clan entier, dévastant un transit de nomades. Mais à vrais dire les très rares groupes humains qui sillonnent les étendus en parlent comme des gens dangereux et des lieux à éviter.
"Vos dents, votre capital santé"
- Mais là je ne voie que des pauvres mecs, des groupes errants en quête de terres promises en stock. Ponctuant leurs chemins des cadavres de leurs camarades, morts de soif, de faim, de maladie ou encore victime des tributs dégénéré qui hantent le désert depuis toujours ! Et puis un jour je rencontre les "Tête Brûlées" !
"La vie,la vraie."
Il sourit
- Et depuis les amis, bein vous savez quoi... ? Je sait pas pour vous mais j'ai l'intuition que Baïkenour n'est plus très loin !
"Mon club, ma forme"
L'assemblée rie. Lucky Tattoo aussi. Il ce rassois et pioche dans le méchoui, cela fait dix fois qu'il raconte sa vie mais il à toujours une autres version. Bonobo le quadrumane lui vole déjà la vedette en exhibant ces parties génitales, début d'un numéros dont les nomades ne ce lassent pas de rire. La soirée ne fait que commencer.
"Que des tubes "