Les Têtes Brulées
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Les Têtes Brulées


 
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 histoires TB

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roger

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MessageSujet: histoires TB   histoires TB Icon_minitimeSam 29 Mar - 17:49

LE soir au coin du feu, alors que les températures sont encore bonnes, les TB discutent. Ils ont pu contempler le coucher de soleil sur les montagnes qui se dressent au Nord. Roger semble se ressourcer au vent qui vient des montagnes.
Il contemple un moment une flamme vacillante au bout d'une branche qu'il a enflammée et commence à parler d'une voix calme.


A voir ces montagnes ça m'rappelle une vieille histoire qui r'monte à y a bine une centaine de lune. A c't'époque on était pas nombreux chez les TB et on posait des panneaux dans l'Nord du PAssage.
On avait quitté la forêt et la plaine qui s'trouve au Sud de Lune de Miel qu'était à l'époque l'une des plus grosses cité du désert.
C'était l'printemps si j'me souviens bien.
On allait vers l'Ouest, la forêt avait été remplacée par la plaine puis par l'désert. En continuant d'avancer on était arrivé à une p'tite chaine de montagnes qui bordaient l'fleuve au moment ou il descend vers l'Sud, vers l'PAssage.
Y avait une mine de fer dans ces montagnes, mais elle était déserte. En r'descendant vers l'sud on s'était séparés, pour bien couvrir l'terrain.
En début d'lune, en m'rapprochant du fleuve, j'aperçois, sur une pt'tie île un truc luisant. En y r'gardant mieux, j'parviens à distinguer une vieille carcasse, un amas d'toles et d'métal tordu.
On avait pas d'barque, aucun moyen d'y accéder.
J'note donc l'emplac'ment du truc su ma carte et sans rien dire, j'reprends ma route.
J'm'étais dit à l'époque qu'j'y r'tourn'rai à l'hiver pour chercher l'truc.

J'ai jamais pu y r'tourner mais j'ai appris l'histoire d'c'te carcasse, une histoire d'sang, une histoire du désert.

Un mec est allé au début d'l'hiver suivant récupérer c'truc. Un gars qui s'app'lait KaradKrakov. Dans c'te carcasse y avait un flingue, un Ump. KaradKrakov l'a récupéré mais il avait pas d'munitions qu'allaient avec. Il a ensuite profité du gel du même hiver pour traverser et passer au Nord du fleuve, coté LDM.
Là bas il a croisé la route d'Orphée et d'son groupe.
Il a pas du et' assez finaud pour en d'mander un prix honorable et a essayé d'faire d'vieux os avec. Au final, il s'est fait dézinguer et c'flingue est tombé aux mains d'Orphée.

C'est au cours de c't'hiver là qu'le PAssage a essayé d'nous butter et qu'les NBS ont traversé l'fleuve. ils voulaient l'flingue eux aussi. Isabella qu'étaint à c'moment une TB avait récupéré not' première carcasse. elle cont'nait des vieilles pastilles de médocs et des munitions, ls munitions qu'il fallait pour un UMP.
Lucky Tatoo mon scond d'l'époque, mon ami avait un peu trop causé et il avait dit à Emily qu'Isabella avait ces munitions là. Les NBS ont essayé d'la trouver pour lui piquer. elle a réussià sauver sa peau et l'matos mais on a tous eu une belle frayeur.

Le grand noir s'arrête un moment, remet du bois dans le feu et il reprend

Orphée, avec son flingue sans munitions et sa bande a foncé vers le PAssage. Il a bien senti là bas qu'ça sentait l'pourri et il a eu l'intelligence d'pas y rester. Mais avant d'partir il a confié son flingue à un type, un zobologiste, un malade du sexe qui priait une déesse bizarre, une sorte de Nympho. C'type s'app'lait Gru le fou. il avait quelques munitions et il pensait qu'avec le flingue, les munitions et ses potes, il s'rait assez costaud pour pas s'faire emmerder, même en restant au PAssage.

Final'ment les NBS sont arrivés au PAssage, ils y sont restés quelques lunes... quand Ankou s'est senti assez fort, il est tombé sur les zobologistes et en a tué la moitié. Les autres dont Gru le Fou s'sont faits butter par les NBS qu'ont fini l'travail.
Pour ça Raven Roy a récupéré l'flingue... C'fameux UMP.

Après ça il est rev'nu vers l'nord puis à LDM.

La fin d'l'histoire de c'flingue, vous la connaissez. C'est d'la qu'son parties les balles qu'ont percé la caross'ries d'la caisse au cours d'l'attaque et c'est c'truc qu'a emporté Neige en s'sauvant.
J'espérai récupérer l'arme... La boucle aurait été bouclée. Mais elle a réussi à s'barrer.

Et final'ment à y réfléchir, j'sais pas si c'est plus mal. tous ceux qu'ont touché à s'flingue s'sont fait dessouder. Et il aura couté la vie à tous ceux qui l'auront t'nu ent' les mains. J'pense d'ailleurs que Neige y pass'ra tôt ou tard.

Le grand noir empoigne son arbalète et regraisse un peu le mécanisme. Puis il remet du bois dans le feu.

Bon, j'vous fait chier avec mon histoire ? Et vous vous en connaissez des histoires du désert? Des p'tites ou des grandes ?
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ze pequeño

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MessageSujet: Re: histoires TB   histoires TB Icon_minitimeDim 30 Mar - 8:04

quand le grand noir eu finis de raconter son histoire le jeune zé pequeño pris la parole

hey moi aussi j'y suis passer dans ce coin, vers c'est montagne, j'ai traverser a ce niveau la mais l'hiver suivant Very Happy , je trimballais encore mon esclave, enfin plutôt un de mes esclaves qui avait réussi a survivre, et oué j'ai été obliger d'adopter des petit chien pour survivre dans ce désert aride.

Sa panthère vint s'allonger a coté de lui comme si elle voulais l'écouter aussi.

Donc j'ai traversé et j'ai ensuite aperçu une femme de l'autre coté de la berge, une femme qu'on entendais souvent parler a la radio, priscilla des que je l'ai aperçu je l'ai contacté et elle aussi enfaite on c'est parler en même temps.
Donc j'ai décidé de l'accompagner jusqu'à la cité de Lune de Miel, j'ai alors retraverser la rivière.
La je suis allez a sa rencontre.

zé commençais a ricaner en racontant son histoire
héhé en m'approchant, putain je me suis aperçu que c'étais un homme enfaite un putain de travelo , mais il étais sympa a première vu.
Je lui est donc direct fais comprendre que moi j'aimais les vrai femme et que si il s'approchais de prés de mon cul sa allais mal se passer.
On est alors partis vers LDM ou résidais les nbs mouahahah les NBS.
J'ai donc écouté quelque de leur histoire, bien merdique je l 'avoue.
âpres quelque lune passer âpres d'eux je les ai entendu parler qu'il allais faire un entrainement au combat dans un coin de la com. Je suis donc allez voir Roy et lje lui ai demander si je pouvais m'entrainer avec eux, et il fut d'accord.


En disant sa sa zé explosas de rire, les autres TB qui comprenais pourquoi se mirent a rire eux aussi, sa panthère se releva brutalement surpris par le bruit et se rallongeas tranquillement.

Putain quel con ce roy il m'entraine, ahahah, il m'entraine, putain j'arrive plus a parler c'est trop drôle, ahahah. Il ma ,donner de l'expérience qui a servis a sa mort, ahahah. âpres les première attaque il étais trop rageu et il me la fais comprendre ahahh.
Bon sinon continuons ahah, quelque lune après sa je monte sur la tour de gai et j'aperçois une caisse sur l'autre rive. On pris la barque moi et priscilla et on est allés la chercher, quand j'ai ouvert la caisse j'ai vu plein de truc noir qui men avais laissé plein les main.Je me suis dit putain du charbon j'en ai rien a foutre de sa moi sa m'est inutile, mais je l'ai pris quand même et je suis retourné a LDM.
C'est quelque lune après que priscilla est venu me voir dans un coin pour me parler, elle a regarder autour d'elle si personne dans le coin et me dit:
"tu te rappelle de Tenrolf et sa bande bah en partants vers le nord il on trouver une voiture et tu sait quoi elle marche au charbon, il doive l'apportez au Têtes Brulées sa te dis de leur apporter le charbon?"
Je suis donc partis a la rencontre de Tenrolf qui étais planqué dans une communauté, mais il y'avais un nbs non loin de la enzo, qu'on a essayé de zigouiller un peu plus tard, il a survécu mais il étais quasi mort.
J'ai donc du tapé un sprint derrière une dune sous 3 lieu pour pouvoir les rejoindre.âpres on c'est mis en route et on vous a rejoins, vous savez la suite.


zé regardas autour de lui et vis les TBs tous a moitié endormis.

[b]Oula sa vous a pas réveillez mon histoire, bon je vois prendre la tour de garde bonne nuit les amis
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roger

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MessageSujet: Re: histoires TB   histoires TB Icon_minitimeMar 6 Mai - 3:38

Les Têtes Brulées sont en campement dans le grand canyon des montagnes du Nord. Leurs réserves sont justes vu l'hiver qui s'annoncent, mais les nouveaux membres qui les ont rejoint apportent un peu d'optimisme. Les problèmes de manque d'eau semblent devoir être résolus et avec un rationnement strict, les plus anciens savent qu'ils passeront la saison froide.
Les stocks de munitions diverses les encouragent à continuer de chercher des armes à feu dans des carcasses de l'ancien temps et tous goutent à la relative tranquilité des montagnes.

Roger allume les radios pour rester en contact avec les membres du groupe partis en éclaireurs ou en expédition. Il fait lui même un petit exposé de leur situation militaire.


- Bon, l'désert bouge vraiment pas mal en c'moment. La troupe la plus puissante du désert, l'Acid Nucléik a été trahie et exterminée par leurs anciens alliés les ecorcheurs. Du coup, les hommes d'Aaron Wade ont récupéré des très bons véhicules, des bonnes armes à feu ainsi qu'du carburant et des munitions en très grosses quantités.
Les Anciens d'l'Acid qu'avaient survécu à leur première attaque ont essayé d'prend' Omega Nuke d'assaut, sur'ment pour s'équiper et s'protéger. Du coup ils ont butté les anciens dirigeants d'c'te comm.
Autant dire qu'maint'nant les Ecorcheurs ont à Omega une solide base arrière.
Ceux qui sont d'puis longtemps dans les TB savent qu'les Ecorcheurs sont nos enn'mis et comme à part nous ils ont pas d'aut' cibles dans la zone, on peut parier qu'une fois qu'ils se s'ront assuré d'pas avoir d'problèmes sur leurs arrières, ils s'mettront en chasse des TB.

Pour êt' bien clair, faut dire qu'en frontal on a aucune chance face aux Ecorcheurs, on a pas d'armes à feu. Mais on a d'sacrés avantages : c'te bagnole qui roule au charbon et qui peut porter pas mal d'monde, quelques ch'vaux, d'bonnes armes blanches et une troupe autonome. En plus si les combattants d'l'Acid étaient plus aguerris qu'nous, les Ecorcheurs sont à peu près à not' niveau en c'qui concerne les capacités au combat.
Y a aut' chose aussi, c'est qu'on est assez loin d'eux, dans une région difficile d'accès et qu'on a toujours une bonne connaissance du désert.

Donc si ils s'lancent à not' poursuite, on a d'quoi les ballader un bout d'temps... Sachant qu'le temps jouera surtout pour nous.

Dans les lunes à v'nir, va falloir qu'on continue d'faire quelques stocks, pour t'nir c't'hiver et pouvoir r'lancer un cycle d'formations en fin d'hiver. QQ progresse lunes après lunes dans l'art du combat et on est nombreux à profiter d'ses enseignements.
Pour les ecorcheurs c'qu'on peut penser c'est qu'd'aut' voudront prend' leur place. Si ils restent groupés, ils sont invincibles mais ils peuvent pas couvrir un grand terrain. Si ils s'séparent, ils couvrent pas mal de terrain mais les p'tits groupes sont à not' portée.
En plus faut compter qu'quand une troupe d'vient vraiment puissante, il commence à y avoir des tensions. Rapp'lez vous qu'l'Acid qu'avait toujours été groupé jusqu'à la prise d'Arkham s'est ensuite divisé. C'est c'te division qu'a permis à un groupe moins costaud qu'eux d'les anéantir.
Rapp'lez vous d'ce vieux dicton qu'est toujours aussi vrai " l'union fait la force."

Roger fait une courte pause avant de reprendre.

- J'me souviens du passé... J'vais vous bassiner encore un coup avec mes histoires d'vieux con.
Avant l'crash j'étais d'jà militaire, à l'époque, j'étais qu'sergent, j'faisais partie d'une unité qui protégeait des centres d'extraction d'pétrole ou des mines. On avait du boulot. D'jà à c't'époque, tous les malheureux qui crevaient d'faim essayaient par tous les moyens d'piquer des trucs qu'ils pouvaient troquer cont' de la bouffe, ou même v'naient attaquer les mines pour voler les réserves des ouvriers qui y bossaient.
Mon unité f'sait pas dans l'détail, on avait une mission et on la m'nait à bien. quand tout a commencé à dégénérer, nous avons été envoyé dans les secteurs urbains, à l'époque y avait des villes immenses, tellem'ent grande qu'même avec nos caisses et nos camions on pouvait pas en faire l'tour en une journée.
Dans les villes y avait des pillages, des bombardements, tout l'monde pour survivre s'en prenait à tout l'monde, nous on d'vait protéger c'qui restait d'l'Etat, des grosses entreprises. Les entrepots, les immeubles, les réserves stratégiques qui d'vaient servir à approvisionner les bunkers qui s'construisaient à tout va.
C'est au cours d'une mission d'escorte d'un stock important qui d'vait fournir des réserves à un grand Bunker qu'les bombes nous sont tombées sur la gueule. Ca a pété dans tous les sens, on a vu plusieurs fois d'grandes lumières blanches et on a senti l'souffles des explosions sur nos tronches. On avait d'bons attirails, des combinaisons compliquées... Bref du bon matos. Mais quand les bombes ont arrêté d'tomber, nos radios marchaient plus et une partie d'ent' nous a commencé à êt' sacrément malade. MEs officiers sont morts, les uns après les aut' et j'suis passé lieut'nant, puis capitaine. J'ai réussi à m'ner mes hommes survivants jusqu'à un bunker dont on avait les coordonnées.
On espérait y trouver des réserves, du monde, des informations.

Mais quand on est arrivé là bas, y avait plus grand chose, l'Bunker avait été bombardé puis pillé par les hordes d'malheureux rendus fous par la peur et la souffrance. Ils restaient quelques types d'dans, des morts de faim qui s'accrochaient au Bunker. Ils essayaient d'utiliser l'peu qu'ils trouvaient d'dans pour r'construire une sorte d'village, une communauté en quelques sortes.
Il restait 12 hommes sous mes ordres, on avait encore nos armes, des munitions, du matos militaire et des cartes avec les emplac'ments d'aut' bunkers.
On a aidé les survivants. J'pensais qu'en attendant un peu qu'les salop'ries radioactives s'dissipent, on pourrait r'faire marcher les radios, r'contacter nos officiers, prend' contact avec c'qu'il restait du gouvern'ment.
Mais après plusieurs mois, y avait toujours pas d'chang'ment. D'temps en temps des nouveaux arrivaient, des anciens crevaient d'maladies horrib'.
Final'ment pour pas crever sur place nous aussi on a décidé d'aller r'joind' un bunker proche, pour essayer d'r'trouver d'aut' survivants. Pour essayer qu'les rares personnes qu'avaient survécues ça et là, puissent se r'trouver et essayer d'reconstruire quelques chose.
Malgré l'crash, il d'vait bien resté des méd'cins, des ingénieurs, des ouvriers, des paysans... Il restait sans doute même des politiques qu'auraient pu nous dire quoi faire.

L'premier Bunker qu'on a croisé était vide, mort... Y a vait plus personne, tout avait été pillé, y avait qu'des cadavres pourris et à moitié bouffé d'femmes, d'enfant, d'vieux. En arrivant près du s'cond, on a été attaqué. LEs types avaient des armes, y avait même une tourelle de tir. On a été surpris et la moitié d'l'unité a été r'froidie. On était des camarades, ensemb' d'puis longtemps... On a vu rouge.

Roger s'arrête un instant, il serre les poings

J'ai m'né l'assaut, on est entré d'force dans l'Bunker, on a massacré les défenseurs... Tous ! On a aussi massacré des civils, ils étaient quelques uns.
Après ça, évidemment on a r'gretté. Surtout qu'ce Bunker était t'nu par l'armée, c'était une sorte d'avant poste.
Là bas y avait une radio militaire, elle marchait. J'ai pu entrer en contact avec les officiers. J'leur ai fait un rapport sur c'qui s'était passé. J'pensais perd' mes galons et êt' passib' d'la cours martial. Mais ils ont du comprend', et ils nous en ont confié la responsabilité.
Not' mission était simple, on d'vait protéger l'lieu, récupérer les survivants du coin et bâtir une escale pour les convois militaires qui d'vaient passer dans l'coin.
C'est là qu'j'ai obtenu mon grade de colonel... Ca s'est fait par radio.

LE grand noir sourit en touchant sa médaille

On est resté là plusieurs mois... Assez longtemps. On a fait du bon boulot, à la fin l'bunker était d'venu un gros village, les gens construisaient des baraques, y avait même des gamins et une école.
C'est à c'moment qu'j'me suis rendu compte de c'que j'devais faire.
J'devais aider à r'construire l'pays.
J'en ai parlé à mes officiers, ils m'ont envoyé avec quelques hommes l'long d'un fleuve pour récupérer les survivants qu'étaient nombreux dans l'coin et aider à construire des p'tits villages.

J'suis parti avec 4 hommes, on a avancé longtemps. On est tombé sur des pillards, des canibales, des types rendus fous par c'qu'ils ont vécu. On a surtout vu les ravages d'la zombinite qui frappait sans signes avant coureur.
Un d'mes gars s'est fait butté par des pillards, puis un aut', et un troisième. On a fini nos munitions, puis nos armes ont rouillé... A la fin avec mon s'cond, on vivait comme des bêtes.

Enfin y a eu la grande ouverture des Bunkers, tout à coup y a eu des survivants partout qui sortaient. C'est à c'moment qu'mon dernier camarade a cassé sa pipe, il a été malade, s'est vidé et après une agonie d'une semaine, il est mort.
Le lend'main d'sa mort, j'voyais l'camp d'Nala... Mais ça j'l'ai d'jà raconté. Ca a été l'début des TB... L'début d'un nouveau cycle !

En tout cas d'puis c'temps là, j'ai jamais desespéré. J'pense qu'il est possib' de r'construire c'qui a été détruit. Y a des comms qui réussissent plus ou moins. Mais à trop s'faire la guerre les uns cont' les aut', ont r'détruit tout à chaque fois...
Enfin, j'cause, j'cause... Tout ça pour dire qu'quand on arrête ou qu'on r'froidit un pillard assassin, on rend p'têt l'désert un peu plus sur.. J'crois qu'les TB sont plus qu'des nomades, parfois on est un peu des justes... Des types qui savent c'qu'ils font et pourquoi ils font.

Si jamais on arrive à r'froidir les Ecorcheurs, l'plus grand risque qu'on aura à affronter... Ce s'ra d'pas dev'nir comme eux !

Bon allez, j'vais pisser et après j'me mets au boulot. C'est à moi d'prend' la garde.
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roch




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MessageSujet: Re: histoires TB   histoires TB Icon_minitimeMar 6 Mai - 5:40

Mad et Moradin écoutaient Roger sur leur radio.
Ils n’écoutaient pas la totalité du discours et préféraient couper de temps en temps pour ménager la batterie du transistor.

En écoutant, le grand noir les deux hommes regardaient autour d’eux et se sentaient un peu mal à l’aise entourés des hautes montagnes.

C’est la première foi que Moradin ne se sent pas à l’aise entouré de falaise. Il sait trop bien quel avantage propose une position sur élevée.

Le sentiment de sécurité laisse place à un doute affreux. Tous les bruits deviennent suspects.

Même, un fennec cherchant un rongeur à manger n’est plus à l’abri d’un trait d’arbalète.

Les deux nomades s’organisent pour monter la garde même pendant la chasse.

Oméga Nuke, tombée aux mains de l’ennemi… Moradin est écœuré.

Il soutiendra les Têtes Brulées, Roger, jusqu'à son dernier souffle.

Moradin saisi la radio :

"Roger?
tu me reçois ?
on va jusqu'au boud du canyon et on rentre?
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Tenrolf

Tenrolf


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MessageSujet: Re: histoires TB   histoires TB Icon_minitimeMar 6 Mai - 6:04

Tenrolf avait écouté le discour de Roger. Il prit la parole lorsque celui-ci prit son tour de garde, mais parlait suffisement fort pour que le grand noir puisse l'entendre.

"Marrant c'que dis Roger. J'ai connu plus ou moins l'même genre d'délire, mais dans une autre ambiance. Certains d'entre vous l'savent, j'ai été trouvé bébé dans une poubelle d'vant un bordel. Puis j'ai du taffé pour les protecteurs du claque afin d'gagner ma vie.

La logique de la mafia, c'est bizarrement proche d'celle d'une unité militaire. Une fidélité sans faille. Pas d'trahison, sinon c'est la mort. Chacun sait c'qu'il a à faire et est toujours prêt à tout faire pour les types qui en sont. Après, ceux qu'en sont pas, on fait tout pour qu'y z'en soient. Et si c'est pas possible, tant pis pour leur gueule.

Vous vous êtes p'têt d'mandé c'que c'était qu'cette cicatrice qu'j'avais autour du cou. Ben c'est des types d'une autre famille qui m'ont chopé et ont essayé d'me faire parler. Ces enculés m'ont pendu. A chaque fois que j'étouffais, ils me redescendaient. Puis ils r'mettaient ça. Ca a duré plusieurs jours avant qu'mes potes débarquent et dessoudent ces connards."

Tenrolf marqua une pause, visiblement pris par ses souvenirs.

"Après l'crash, j'avais perdu ma "famille" et Roger avait perdu son unité. J'pense qu'les Têtes Brûlées c't'un peu tout ça à la fois. Et ceux qui sont pas prêts à t'nir jusqu'au bout valent moins que rien."

A ce moment, la radio crachotta et fit résonner la voix de Moradin.
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Saint Ax




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MessageSujet: Re: histoires TB   histoires TB Icon_minitimeMer 7 Mai - 9:30

Tête baissée, visage caché dans l'ombre du capuchon de sa robe de bure, Saint Ax écoutait avec attention. Il se redressa pour prendre à son tour la parole, d'une voix grave et monocorde.

Le sentiment d'appartenance semble être un besoin irrépressible chez l'Homme. Appartenance à un groupe, à une famille, à une doctrine, à une religion, à une race,... L'Homme cherche son semblable, celui qui saura le comprendre et le tolérer et afin de lutter contre le sentiment de solitude qui est un mal aussi redoutable que pernicieux.
Chacun y trouve son compte.
Que ce soit pour être protégé ou protéger.
Que ce soit pour guider ou être guidé.

J'ai choisi d'être guidé par Roger, je le suivrai donc et l'aiderai de mon mieux.

Comme l'a dit Roger, la cohésion et l'unité d'un groupe est fragile. Il s'agit bien là du plus grand danger qui menace les Têtes Brûlées.

Concernant les Ecorcheurs, attendons de voir le chemin qu'ils suivront. Ils viennent juste d'hériter d'un grand pouvoir. Vous savez bien comment le pouvoir peut troubler les esprits.
Il me semble donc que nous devons continuer notre exploration.

Et savoir rester humbles comme le suggère Roger.

Amen.
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MessageSujet: Re: histoires TB   histoires TB Icon_minitime

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