l'attaque

Depuis deux jours les Têtes Brulées se cachent au milieu des murets construits par les NBS pour encadrer leurs chameaux. La voiture est camouflée et personne ne fait de feu ni ne se fait voir.
Roger semble attendre quelque chose, il passe ses journées à regarder en direction de la palissade de Lune de Miel.
Il n'a pas l'air satisfait en voyant que le groupe qui assure la surveillance ne tourne pas. Ce sont toujours les mêmes, les seconds couteaux des NBS, des hommes expérimentés et bien armés.

Roger a appris à la radio que le gros groupe de NBS situé à l'Est recrute et s'apprête à acquérir du meilleur matériel. Il semble persuadé que Yvan et son groupe vont rapidement rejoindre leur chef et laisser la communauté à des personnes auxquelles Roger n'a rien a reprocher.

En fin de journée, l'officier lance les derniers ordres. Tous les TB sont déjà prêts à agir. Chacun connait son poste, sa place et son rôle.
Roger prend le volant, démarre la voiture.
Il finit de déposer quelques réserves cachées sous un muret.

La voiture chargée à ras fini par partir lentement.

LA route commence assez bien car les TB sont cachés par les arbres et ils espèrent que le bruit terrible de la voiture ne sera pas entendu trop vite.

Pourtant son optimisme s'effrite rapidement, il faut tourner entre les arbres, faire des détours, la voiture ne pourra pas continuer l:ongtemps sa route sans qu'il faille recharger le vieux poele qui lui sert en partie de moteur.
Roger finit par s'arrêter et c'est Ze pequ'no qui se dévoue pour descendre et enfourner quelques pelletées de charbon le moteur vorace. Le moteur repart les combattants reprennent leurs armes.

Ils arrivent au pied de Lune de Miel, la cité est défendue par une petite palissade et deux édifices élevés permettent de surveiller les environs. Ces points hauts sont les objectifs des TB.
Roger commence à bonne distance à faire le tour de la cité.

MAd, QQ, Felony et Tenrolf sont lachés les premiers et ils commencent à s'enfoncer à pas de loup dans les feuillages, leurs arcs à la main.
Un peu plus tard c'est Moradin qui descend, menant Yagami et Satanpriest. LEs combattants armés de lances s'enfoncent à leur tour dans les bois.

Roger continue avec Ze Pequeno qui reste à l'affut. Le grand noir plié dans son siège défoncé se rapproche enfin de la palissade de la cité, faisant vombrir le moteur fatigué de la vielle voiture.
Le bruit attire les défenseurs qui prennent aussitôt le véhicule pour cible.
Roger sort se met à couvert derrière le véhicule et arrose la palissade de flèches. Ze Pequeno donne le change en agitant son armure à l'aide d'un baton. Mais l'autree noir du groupe est épuisé et il ne peut plus faire grand chose d'autre.
Lorsque les NBS se rendent compte qu'ils sont tombés dans un piège grossier, il se retournent. C'est à ce moment là que les premières flèches du premier groupe tombent, on peut entendre le craquement sinistre de l'arbalète de QQ. Ils tentent de se mettre à couvert en descendant prestement de leurs perchoirs pour regagner les batiments.
C'est à ce moment que jaillissent les TB armés de lances. Moradin mène la charge et fonce dans Ravageur, le propulsant au sol, Yagami et Satan on rapidement fait de le transpercer de leurs armes. Krueger déjà atteint d'une flèche est à nouveau touché d'un coup de lance.
Courant vers un meilleur abri, les NBS sont pris sous les tirs croisés de flèches. Zdenek s'effondre, le dos hérissé de hampes. Zukunft et l'infortuné Martin sont eux aussi blessés, mais à une gravité moindre.

L'alerte est donnée dans le camp, les NBS sont à couvert et les autres milleux se rapprochent, empoignant leurs armes.
Roger qui a quitté la voiture pour entrer dans la communauté et achever les blessés sort sa corne.
Il souffle, donnant l'ordre de la retraite.

Les TB sautent la palissade et s'enfoncent dans les bois. Roger toujours au volant du véhicule pétaradant les récupère tous et ils partent se mettre à l'abri là où ils ne peuvent être repérés.

Dans la voiture où règne l'atmosphère brulante de l'après combat, l'officier corasse, la voix cassée.

- On finira l'boulot la lune prochaine, j'ai vu qu'certains ont récupéré du bon matos !

l'attaque vue par les NBS

En fin de journée (à vous de voir ce que vous faisiez), alors que le soleil commence à se coucher et que le ciel se teint de trainées orangées, un curieux grondement se fait entendre. Le bruit ressemble à celui du tonnerre ou a une série de petites explosions. Il est pendant quelques minutes en parties couvert par les bruits de la forêt proche mais s'accentue.
Finalement il devient assez fort et une épaisse fumée noiratre s'élève du Sud du camp, masquant le fleuve.

la fumée se rapproche et une forme s'en extrait, un homme, noir portant une armure. L'homme robuste et de grande taille porte un vague uniforme militaire, une médaille rouge sang au coté gauche.
L'homme se baisse un instant, un autre homme se détache un instant dans la fumée avant de disparaitre. Le plus grand se relève et commence à tirer des flèches vers les miradors où stationnent les membres du groupe de défense.
Lorsque ceux ci répliquent, il recule regagnant le couvert offert par la fumée.

A ce moment, d'autres flèches provenant du Nord du camp viennent se planter dans le bois du mirador. Certains des défenseurs sont blessés. Les tirs reprennent du coté Sud, plaçant les défenseurs entre deux feux.

Lorsque ceux ci essaient de descendre de leur poste d'observation pour se réunir sous un meilleur couvert, ils tombent sur trois hommes. L'un d'eux est un nain, engoncé dans une armure de cuir solide, une lance de fer acérée à la main. D'un geste précis il la plante dans la poitrine de Ravageur, déjà blessé par des flèches. Ses compagnons infligent eux aussi quelques blessures superficielles aux défenseurs.

Lorsque les autres combattants de Lune de Miel empoignent leurs armes pour venir prêter main forte à la défense, les assaillants se retirent en bon ordre, vers là où ils sont arrivés. Le grand noir avant de partir lance d'une voix forte

- J't'appelle à la radio Yvan, qu'on cause... A bientôt et son regard balaie toute la communauté LEs aut', pour l'moment on a rien du tout cont' vous... Au contraire, Evitez d'vous mélez d'histoires qui sont pas les vot', ça s'pass'ra mieux pour tout l'monde.

En quelques instant, ils disparaissent dans les bois, la fumée cachant toujours le départ du grand noir. Le bruit de tonnerre reprend et se perd dans la forêt.

Suite à l'attaque, Roger a passé pas mal de temps à la radio. Les membres de la communauté ont été impressionnés par la puissance de l'assaut des TB et leur chef Yvan anton Krueger, très grièvement blessé lors de l'assaut a vite compris que le prochain lui serait fatal.
Roger a pris contact avec lui et le chef de groupe a décidé de se constituer en prisonnier pour sauver ses camarades restés à l'arrière. C'est aussi un moyen pour lui de sauver sa vie.

Roger lui donne des instructions précises, l'homme noueux sort de Lune de Miel lourdement chargé. Il porte un arc dans son ds ainsi qu'un carquois. Il a aussi une besace remplie de réserves.
Il avance suivant les indications de Roger à la radio, partant vers l'Ouest à partir de Lune de Miel. Lorsqu'il arrive près de là où sont cachés les TB, ceux ci sont déjà prêts.
L'embuscade préparée par Moradin se passe comme elle était prévue. Des combattants armés sortent des buissons et de leurs trous camouflés. Ils encerclent l'homme.
Le nain lui crie de lacher sa radio.

Krueger est entouré, on lui prend ses réserves, ne lui laissant que de quoi reprendre des forces.
Il apporte un arc simple, une petite besace, quelques réserves, deux grosses betteraves et deux blocs de charbon.

Le chef de groupe NBS est ensuite solidement attaché et les rares médecins du groupe regardent ses plaies, déjà en grande partie pansées.

Une tente a été montée pour Yvan, au centre du camp camouflé, il y a des fourrures au sol, un pot de terre qui contient de l'eau.
Une fois amené à sa tente, l'homme est détaché. Mais tous les TB portent sur eux des liens qu'ils peuven tlui passer rapidement et bien que l'homme soit libre de ses mouvements, il sait qu'il est toujours sous le regard de plusieurs personnes.


- Yvan tant qu't'essaieras pas d'faire d'sale coup, tu s'ras considéré comme un officier prisonnier de guerre. Tu manqu'ras d'rien. J'ai ta radio, si t'essaie d'en piquer une pour app'ler en douce, qu't'essaie d't'enfuir ou d'envoyer par un quelconque moyen un message à tes collègues, tu s'ras abttu.

RP de Ravageur


La lune éclairait faiblement le campement de fortune de Zdenek, Anton et Ravageur.

Une légère brise venait du nord, et leur feu semblait la seule trace de vie dans cette zone, a la frontière entre la forêt et le sable fin du desert immense. De rares arbres pointaient leurs branches mortes vers la lune, témoin éternel de ces nuits NBS.

Ravageur toussa.

Zdenek s'affairait, non loin du feu, semblant s'occuper d'un chameau. Il le caressait doucement, de bas en haut, dans un geste , alors qu'Anton s'occupait de préparer a préparer les reserves.

Ravageur machait la dernière des gommes qu'il avait faite du temps ou il était a Lune de Miel.

Anton ?

Le visage sombre, Anton s'approcha. Ils avaient été legerement en froid depuis l'affaire d'Arankias et les tensions dues a la relation de Ravageur avec Misaki. Celui ci se rapprocha tout de même, Ravageur contemplant un bout de forêt.

Au fait, on fait quoi ici?

Anton répondit d'une moue, comme pour dire qu'on avait mieux a faire que de discuter.

C'est quand même fou... Ca fait quelques années que j'attend Aaron et sa bande, et alors même qu'ils viennent d'arriver, je les attend toujours.

Ravageur sourit.

Je me demande a quoi il ressemble d'ailleurs, plutôt grand, brun?

Bah, continuons a charger les chameaux, on verra bien.

Ravageur observait ce bout de terrain si familier. Si proche de Lune de Miel, ou il y a presque deux ans de cela, lui et Roy étaient arrivés dans cette clairière, sous le regard de la Lune Bienveillante.

Ce soir la, des nuages empechaient la lune de les observer

Les feuilles se balancaient mollement au vent, et Ravageur s'occupait de mettre quelques braises sur le feu.

Avec l'arrivée des nouveaux NBS, beaucoup de choses allaient changer.

Tu sais, Anton...

Ravageur s'arreta quelque peu, et cria a l'attention du dresseur de chameaux

Zdenek, arrête de trainer les sacs comme ca, on va se faire entendre par les voyageurs itinérants du coin. Et comment tu veux en faire de la viande après ?

Mais Zdenek ne déplacait pas les sacs, il se contentait de s'occuper du chameau. Ravageur se retourna instinctivement. Il aurait juré entendre un bruit de sac. Un cliquetis métallique.
Le cliquetis devenait une sorte de ronflement indistinct, et il fut suivi de craquements de branches. Quelque part, quelque chose s'agitait dans les dunes. Anton ne tarda pas a l'entendre, et vit rapidement que Ravageur scrutait le paysage, pour tenter de voir d'ou venait ce bruit.

La lune était toujours obscurcie par de lourds et bas nuages.


Aaron ou Roy doivent nous rejoindre ?

Le ronflement s'était fait plus tenace, et bientot, des voix se firent entendre, et un bruit menacant, comme le bruit du tonerre un soir d'orage. Ravageur, près d'Anton, regarda Zdenek pour lui faire signe de s'échapper. Mais Zdenek ne le regardait pas.

Deux flèches interrompirent ses pensées Elle se plantèrent juste en face d'Anton et Ravageur.

Des flèches ?

Ravageur adressa un rapide coup d'oeil a Anton.

Cours !

D'un bond, Ravageur sauta par dessus le feu, et courut en direction de son chameau, sur lequel se trouvaient toutes les munitions et marchandises qu'il avait en sa possession. Il courait en faisant de leger zigzags, afin de ne pas se faire toucher par l'ennemi. Cette course, rythmée par un bruit fort venu d'un des côtés du modeste campement, fut interrompue quand un trait se planta en plein milieu du chameau. Le chameau blattera d'une facon insupportable, et s'enfuit avant de s'écrouler. Ravageur réalisa qu'il n'aurait jamais le temps de prendre les marchandises, il s'élanca et plongea pour récuperer son arc, le Black Bow, et deux flèches. Se relevant, il jaugea d'un coup d'oeil la situation : d'un côté provenait le bruit, de l'autre les flèches. Une seule partie du camp semblait vierge de tout homme, Ravageur s'élanca, et vit qu'Anton avait décidé de faire la même chose. Les deux hommes furent bientot côte a côte pour échapper aux archers, qui, même s'ils ne visaient pas avec une extreme précision, restaient dangereux.
Ou est Zdenek ? Et surtout, ou est Roy ? cria Ravageur, tout en regardant de tout côté. Anton fit un signe de la tête pour signifier qu'il n'en avait aucune idée.

Ravageur était agile et rapide, et évitait avec une certaine aisance les flèches, son entrainement rude au combat durant toutes ses années commencant a lui servir a quelque chose.

Soudain, il s'arreta net dans sa course, et Anton aussi. Deux hommes leurs faisaient face, armés de lance, et pointés sur eux. Anton n'avait même pas eu le temps de prendre une arme, et Ravageur n'avait que son arc.

Le visage de l'homme était dur, et Ravageur comprit vite qu'Anton et lui n'avaient plus d'autre solution que d'affronter l'ennemi.

L'immense homme noir regardait d'un visage grave et haineux les deux NBS stoppés dans leur course. Au vu de son visage, il semblait evident qu'ils ne venaient pas discuter de la viande de zombie du desert.

Ravageur ne reflechit que quelques secondes. Sa rapidité et sa sagacité l'avaient fait réagir plus vite que ses deux ennemis, qui pensaient que les deux hommes abandonneraient. En un instant, Ravageur banda son arc avec une des deux flèches, et la pointa sur la tête du plus grand des deux, qui brandissait toujours sa lance. Fermant un oeil, il ajusta son tir.
Peut être allaient ils s'en sortir.

Juste au moment ou Ravageur allait décocher sa flèche, une immense douleur se fit ressentir dans son dos. Une flèche de ses poursuivants venait de se planter dans son dos. Il décocha lui même sa flèche, mais, désarconné par le coup, celle ci passa loin de la tête du géant armé de sa lance.

Encore une flèche. Ravageur prit sa deuxième flèche, mais une deuxième flèche se planta dans son dos, au niveau de sa taille. A côté, Anton avait aussi recu une flèche. Les deux hommes, debout et immobiles, faisaient une cible facile. Ravageur lacha son trait a terre. L'homme secondant le chef tenta de lui lancer une lance, mais Ravageur réussit de justesse a l'éviter.

Alors qu'il se retournait pour faire face au deuxième, une lance transperca sa taille.

Ce fut un choc de taille.Ravageur n'eut même pas la force de sortir un cri de sa bouche, la lance étant rentré avec une telle vigueur dans sa taille. A ses côtés, Anton recevait une deuxième flèche, et semblait bien mal parti pour s'échapper.

Le grand homme noir le regardait avec un air de supériorité, et Ravageur sut a cet instant que tout pouvait se finir aujourd'hui, ce soir, maintenant, que tout pouvait se terminer.
Il regarde l'uniforme militaire et les medailles ornant l'homme, et se dit qu'il ne peut pas terminer comme ceci.

On peut plus aller a Lune de Miel, murmura t-il en direction d'Anton. Le grand noir ne faisait pas attention a ce qu'il disait, et semblait plus attentif a sa lance planté dans la taille de Ravageur.

D'un coup sec, Ravageur aggripa la lance, et la secoua vers le haut, l'homme noir, qui avait relaché son attention, croyant le coup fatal porté, esquissa un geste pour échapper au manche de sa propre lance.

Ravageur d'un bond tira Anton par la manche, encore sonné, et ils recommencerent a courir.
Ils couraient très vite, mais ce qui les avait sauvé, c'était l'incompréhension totale des assaillants qui ne comprenaient pas comment ils avaient fait pour s'enfuir ainsi blessés.

Anton et Ravageur couraient tout en s'éloignant de Lune de Miel, et derrière, ils entendaient la voix sourd de Roger le Boucher qui ordonnaient a ses hommes de retrouver les deux blessés.

Une bruit de flèche parvint a leurs oreilles, puis un deuxième. Ravageur se placa derrière Anton et alors qu'ils couraient, il recu deux flèches dans le dos qui étaient destinées à Anton.

Au bout d'une dizaine de minutes, perdu dans l'immense forêt, Ravageur et Anton ralentirent le pas.
Ah, ah ! sourit Ravageur.

Ahahah, et Ravageur commenca a rire.

On leur a échappé ! Tu te rend compte ? On leur a échappé. Personne ne peux tuer un NBS. Et t'as vu ce coup, avec la lance ? Je suis sur que...

Avant de terminer sa phrase, Ravageur s'écroula par terre.

Anton se précipita pour l'aider, malgré les flèches plantés dans son corps, et le releva, l'appuyant contre un arbre.
Il ota son vetement.

Quelques flèches dépassaient du torse, et la lance était toujours planté dans la taille, du sang s'écoulant a intervalles réguliers, au rythme de la respiration de Ravageur.

Ravageur cracha du sang.

Bah merde, dit plus faiblement Ravageur, souriant, les dents pleines de sang, j'crois qu'ils m'ont touché.
Ravageur toussotait, et son visage devenait plus pale.

Anton... Ou est Roy?

Ravageur regardait d'un air sombre et mélancolique la minuscule clairière dans laquelle il était. Celle ci était perdue en plein milieu de la forêt, loin de tous les NBS, loin de la mort que Ravageur avait imaginé. Il avait imaginé mourir dans un de ces festins du desert, dans un combat épique, au côté de l'armée des NBS, et de Raven Roy. Il avait pensé mourir a ses côtés. Mais non, il commencait doucement a prendre conscience qu'il allait mourir ici, loin de tous, loin de Roy.

Il murmura un nom : Roy...

Sa voix se fit de plus en plus forte, et au fur et a mesure, une sorte de sanglot se melait a la voix.

Roy...
Roy...


Le cri retentissait a travers toute la forêt. C'était un mélange entre la voix d'un guerrier et la voix d'un enfant implorant son père. Ravageur ne voulait voir qu'un homme au moment de sa mort, c'était son frère Roy.

Mais Roy ne viendrait pas.

Il repetait Roy,le leitmotiv se fit de moins en moins fort, et au sang qui coulait de sa bouche se mélaient des sanglots.

Non, Roy ne viendrait pas. Roy n'était pas la. Il n'y avait qu'Yvan, a peine en meilleur santé que lui, qu'une lance, qu'une respiration saccadée. Rien d'autre que lui et la lune obscure recouverte par des nuages.

Il se remémore les deux ans qu'il a passé avec Roy. Depuis sa rencontre, Lune de Miel, la naissance des Blacks Sélenites, leur fuite de Lune de Miel, Gunther, le passage, le retour a Lune de Miel. Ces deux ans défilent dans sa tête.

Et maintenant, tout change. De nouveaux NBS sont arrivés, d'anciens, il ne reste plus que Roy, Zde, Umbre et lui. Des reliquats de vieux bourlingueurs dans un monde qui a emporté tant de NBS. Ravageur s'en rend bien compte, ce nouveau monde n'est pas pour lui. Il est de la vieille école. Pybe, Raven, Simeao, Enzo, tous sont morts. Ils étaient partis en nombre de Lune de Miel, seuls quatres y revinrent.

Son sourire sembla se figeait alors qu'il parlait, respirant fortement, a Anton.

Tu crois... Tu crois que Zde ... S'en est tiré ?

Tu sais, Anton...

Sa voix se fait plus douce. Il repense a Misaki, la seule femme qu'il ai jamais aimé. Son doux visage semble emplir le ciel, et une petite larme coule sur sa joue.
Tu sais... Avec Misaki... Je te demande pardon...

Ahah.

Du sang jaillit de sa bouche alors qu'il riait faiblement.

Je sais que c'est pas le moment, mais j'tenais a te le dire. Je... Je m'en veux, a moi... T'as rien a te reprocher...

Ravageur regarde sa plaie, celle ci est très grande, et le sang continue de couler a mesure que son regard commence a legerement se troubler.

Ca sera pas bon... Désolé...

Anton se demandait ce que Ravageur entendait par la. Ravageur montra de la main ses blessures.

La viande... Elle sera mauvaise... Comment tu peux faire des steaks avec... Avec ca?
Promet moi de donner... Les meilleurs morceaux a Roy...

Un autre rire, et un autre crachas de sang.

Ou est Roy?

Sa main accroche maintenant le sol, et il regarde la Lune. Les nuages se sont dissipés, et il n'y a plus rien qui empeche a Selené de le rejoindre.

Séléné... Notre déesse... Celle qui nous a guidé... Qui m'a guidé... Qui m'a dit de suivre Roy...

J'ai fait pas mal... Pas mal... De poèmes...A la lune... Durant ces années...

Il crache encore du sang, et sa vue commence a se troubler. Il se sent faible, très faible, bien faible. Et Roy qui ne vient toujours pas...

Je vais mourir avec toi, Anton... Promet moi de t'échapper si tu le peux... Je...

Une douleur le fait souffrir, il a bougé la lance par inadvertance. Un cri déchirant se propage a travers la forêt.

Ca s'arrête la pour moi...

Il se rapelle de tous ces amis de Lune de Miel Karkass, aujourd'hui mort, et Bader, mort lui aussi. Peut être les reverra t-il la haut.

Peut être rejoindra t-il Raven, Pybe, Simeao, Nethen, Zdenek, Enzo, et mangera t-il encore une fois avec eux.


La sueur perle a grosses gouttes sur son front, son rythme cardiaque est devenu plus faible, son rythme de respiration aussi.
Roy...

Un seul nom. Le delirium tremens de la mort fait son office. Ravageur tend la main vers quelqu'un d'imaginaire.

Salut, moi c'est Ravageur. Je cherche un groupe...

Mon arc ! J'ai.. Perdu... Oublier l'arc... Roy...
Il va me demander... Ou est l'arc...

T'as bien pris les... reserves... Anton... Roy... a dit... Que les reserves...

Et la voix de Ravageur faiblit, la clairière se fait de plus en plus silencieuse.

Je vais... Je vais mourir.

La raison du condamné a enfin rejoint Ravageur. Il ne rejoint pas la mort avec pleurs, ni avec colère ou gloire, mais avec un délire. Dans sa tête se confondent les images du passé et du présent, Roger, Roy, Misaki, Anton et sa respiration a ses côtés.

Anton... Promet moi de dire a Roy... Que... Je suis... Je...

Mais Ravageur n'arrive pas a terminer sa phrase.

La lune devient plus forte. Elle s'éclaire. Elle se change en feu de camp. Une voix, au fond. Un accent portugais. Il fume une longue cigarette et se retourne vers Ravageur. C'est Simeao.
Ch'est vrai? Tu viens?

Un bruit de cisaillement se fait entendre. C'est Pybe, maniant son couteau dans un cadavre fraichement tué.

Ca tombe bien, on allait mettre de la nouvelle viande. Je sais que tu l'aimes bien a point.

Une ombre furtive, et un clin d'oeil, c'est Nethen.
Il entend un cliquetis, et voit quelqu'un déposant un sac lourd. C'est Enzo, qui revient d'excursion.

Près du feu, une jolie femme est assise, et regarde crépiter les braises. Son regard de flamme est en parfait harmonie avec ce paysage macabre. Raven.
Zde?

Ravageur murmure ce nom alors qu'il voit, au fond de la scène, Zdenek caressant un chameau.

Ravageur s'est rapproché du feu, avec autour de lui tous les NBS.

Dans la forêt, un souffle se fait entendre. Un des derniers souffle de Ravageur sur terre. Son regard, encore humide, est fixé vers la Lune, cette Séléné qu'il a admiré durant des heures. Ses cheveux flottent au vent comme ils ont toujours flotté durant ces années d'errance.

Anton croit que c'est fini, mais un dernier soupir, un dernier murmure, presque inaudible, sort de la bouche de Ravageur.
Dis a Roy... Qu'ils... Vont tous ... bien...La... bas...

Et la respiration de Ravageur s'éteint a jamais.

(( Sargon s'est pointé dans notre planque ))

LEs Têtes Brulées ont planté leur camp au milieu des murets et des haies de broussailles qui servent à bloquer les chameaux.
Leurs installations sont camouflées et eux mêmes évitent de sortir à découvert de peur d'être vus de la communauté.

Pourtant Sargon sans doute en suivant Anton semble avoir trouvé le camp des Têtes Brulées et il rôde autour des tentes sans pouvoir réellement s'approcher de celle où Yvan se remet de ses blessures, tout au centre.

Alors qu'il essaie de se camoufler dans la forêt, Sargon peut entendre une voix derrière lui.

- A ta place j'f'rais pas l'con

En se tournant il peut voir un grand noir flanqué d'un chasseur dont l'arc est brandit

- Qu'est c'tu veux mec? J'viens d'trouver un accord avec ton chef, il est ligoté et si il essaie d'se barrer ses blessures vont s'rouvrir et il ira pas bien loin.
Tu viens t'constituer prisonnier ?Si c'est l'cas il t's'ra pas fait d'mal.
Si tu v'nais pour espionner, Yvan et toi et sans doute tes p'tits copains qui sont restés au chaud vous allez vous r'trouver r'froidi d'ici peu.

Ré"ponse de Sargon


Le diplomate se retourne, impassible, un sourire froid orne son visage narquois. Les rayons du soleil l'entoure d'un éclat curieusement macabre. Tenant une superbe canne à la main, il répond en articulant, comme pour déstabiliser son interlocuteur :

- Sais-tu... qui je suis ?

Prenant d'un seul coup un ton plus accueillant et une attitude plus modeste :

- Je suis Sargon. Et La Voix vient de vous saluer... à sa manière, si j'ose dire.

Sargon souffre manifestement de graves troubles schizophréniques, notamment d'une double personnalité. Il ajoute :

- Nous sommes venus vous demander de libérer notre amie, au nom du bon sens. Vous semblez être comme nous des nomades et je suis certain que vous comprenez...

- Des coups ! Pas des mots, coupa La Voix !

- Il y certainement une place pour nous tous sur cette terre et se faire la guerre, c'est détruire notre mode de vie. Monsieur, je fais appel à votre amitié de nomade pour libérer Anton instamment.

Le diplomate brandit sa canne en direction de l'homme. Et La Voix de lancer :

- Maintenant, tête de noeud : ou tu obéis, ou tu te bats !





mort de Yvan



Malgré sa reddition, Roger avait estimé insuffisant le geste d'Anton, dû soit disant au peu d'équipement qu'il amenait et à la présence de Sargon dans les parages.

Il avait donc perpétré un second assaut contre la cité, se servant du NBS comme bouclier humain. Anton était encore couvert de bandage tachés de sang mais aucune nouvelle blessure n'apparurent durant l'assaut.

Malgré sa position, ligoté à la vieille bagnole de Roger, il put comprendre que la vieille Gertrude avait résister pour tomber finalement.

Il avait échoué sur toute la ligne, il n'avait pas pu sauver Zde ni Rava. Il ne reverrait jamais Misa il en était sûr à présent. Et Roy... Alors qu'il avait perdu tout espoir, que la perte de sa liberté avait maintenant un goût amer, il leva les yeux au ciel.

-Frérot je crois que je me suis planté...
-Anton... on a jamais été séparés tu le sais... Regarde plus loin.

Anton suivit l'indication d'Yvan et aperçut Aaron qui montait sur la vigie. Une étincelle, le goût de la liberté revenait en lui. Libre comme il ne pourrait jamais l'être ici bas. Il le voyait si loin mais leurs regards troublés se croisèrent.

Anton attendait, espérant qu'Aaron comprendrait, il ne pourrait jamais être un otage comme aucun NBS d'ailleurs.

-Yvan je suis désolé...
-Pas moi frangin... pas moi

Il vit Aaron décrocher son arc. Un sourire traversa son visage. La flêche sortit du carquois, si lentement. Une pensée semblait s'échapper de lui.

-Me rate pas mon frère...

Aaron posait la flêche et bandait l'arc. Anton priait que Roger ne voit rien. La flêche siffla et l'atteint finalement en pleine poitrine. Malgré l'impact il souriait toujours.
Les têtes brûlées virent enfin la scène. Les frères Krueger s'étaient fait descendre par leur propre frère d'arme. Roger s'approcha et Anton tourna la tête vers lui et lui dit d'une voix faible.

-Si tu n'as pas d'honneur... Nous si...

C'est le visage souriant, le regard fixé sur le grand black que son dernier souffle s'échappa. Il rejoindrait ses frères morts depuis longtemps ou non. Et dans l'enfer qui les attendait, les NBS regneraient éternellement

Seconde attaque de Lune de Miel


LEs Têtes Brulées sont bien camouflés parmi les tas de pierre et de branchage de la cloture que les NBS ont construite pour encadrer les chameaux.
Roger semble satisfait, la première attaque a été dans l'ensemble une réussite même si Krueger s'en est tiré par miracle. Il aurait aimé prendre directement la cité d'assaut pour pouvoir mettre dehors les autres NBS et les abattre un par un sans inquiéter les Mielleux.
Anton s'est rendu, les NBS n'ont plus de chef même si de trop nombreuses personnes ont traversé sur la barque de Priscilla.

Cependant Anton n'a pas tenu correctement sa parole, il a laissé son bon arc et son grand sac dans la cité et a donné les rènes de son chameau à un de ses camarades. L'homme pensait sans doute que Roger ne le verrait pas mais si l'officier a accepté qu'Anton laisse derrière lui les munitions de Roy il avait été clair sur le reste.

Lorsque la nouvelle lune se lève, les TB sont déjà tous prêts, chacun sait exactement quelle doit être sa place, l'objectif ce coup ci est de prendre la cité d'assaut. Deux des NBS sont blessés, Gertrude a été prévenue et a accepté de ne pas se mettre sur la route des nomades.
Ze pequeno, installé en éclaireur à l'est de la comunauté les a prévenu, en toute fin de lune, Roy est à 5 lieues de Lune de Miel.
Roger tient une réunion.
Il semble penser que Roy va avancer le plus vite possible pour rejoindre la cité et la défendre. Aaron a d'ailleurs repris les postes de commandement.
Il faut aller vite.
Prendre la cité, s'y installer, si possible achever les NBS.
Attendre Roy et dés la lune prochaine, se battre... Vraiment !

Lorsque le jour se lève, tout est prêt. Roger se dirige vers la tente où est retenu Yvan, l'homme semble aller un peu mieux. Sans douceur, Roger le fait lever, l'approche de la voiture. Yvan ne semble pas comprendre. Il est ligoté à l'arrière de la voiture, Roger s'assure que ses liens ne le font pas souffrir inutilement. Le grand noir est persuadé que l'homme aux deux personnalités pense avoir tenu sa parole et il ne veut pas la mort d'un nomade doué d'un certain sens de l'honneur.

- Anton, t'as pas t'nu ta parole, j'vais pas total'ment t'nir la mienne. Tu viens avec nous et tu verras mourir tes potes. Après ça on s'ra quitte. T'es un type d'honneur, j'aurais été fier d't'avoir à mes cotés. J'vais pas t'tuer Anton parce que t'as t'nu en partie ta parole, j'vais pas non plus butter Sargon qu'est louche mais qu'à du courage. On y va

Le moteur s'allume, la lourde auto renforcée s'élance avançant à faible allure dans la forêt. Le chemin jusqu'à Lune de Miel est parcouru rapidement. Arrivé au pied de la cité, Roger s'étonne. Ce ne sont plus les NBS qui montent la garde, il lui semble reconnaitre la lourde silhouette de Gertrude.
La voiture s'arrête, prête à redémarrer.
Ze pequeno, les rejoind, Roy est toujours en place, ils semble attendre.

Roger veut s'assurer de la défense de la cité, il envoie Ze Pequeno observer à l'intérieur, le jeune noir, discret s'enfonce entre les batiments, sautant aisément la petit enceinte. Lorsqu'il revient il annonce les nouvelles


- Les NBS se sont barrés du poste de défense, ils sont répartis dans la communauté, hors de leur groupe, ils se cachent.

- Ils doivent attendre Roy, attendons le nous aussi, je préfère régler ça directement avec ce crétin.

Les TB attendent de longues minutes, une heure se passe. Pas de nouvelles de Roy et pas de changement dans la ville. Roger essaie à plusieurs reprises de joindre Gertrude, se pensant hors de danger elle parait ne se douter de rien. Ze Pequeno repart en exploration dans Lune de Miel, quand il revient c'est pour dire à tous que les NBS ne sont plus que deux dans leur groupe et qu'ils ont laissé la place de seconds défenseurs à un groupe, les marche et vie.
Roger serre les dents et crache au sol. Les NBs veulent soit le forcer à s'en prendre à des personnes contre lesquelles il n'a rien, au contraire, soit veulent attendre l'inévitable inattention des TB pour faire rentrer Roy dans la communauté.
Après un dernier message sans réponse au groupe de Gertrude, l'officier doit prendre une décision

- Nous allons prendre cette communauté d'assaut. QQ, Ze Pequeno, vous restez en retrait, si les NBS profitent de la confusion pour se barrer, vous les buttez. Si ils restent cachés comme des rats, nous les foutrons dehors aussitôt après avoir pris les commandes de la communauté et vous les abattrez tous.

Chacun revient à son poste, dans la voiture, sur les marchepieds, sur la gallerie de toit ou en courant à coté. L'excitation est palpable.
Roger lance un dernier appel à Gertrude, il essaie de contacter Priscilla en espérant qu'elle puisse débloquer la situation d'une quelconque façon.
PErsonne ne répond.
Roger appuie sur l'accélérateur, une clameur s'élève des rangs TB, un chant martial. La voiture fonce sur la porte de la palissade, la défonce. Gertrude, Damanekh et Josh Glouton fonce sur le poste de la cité pour le défendre. Ils ne semblent pas avoir compris d'où vient l'attaque.
Roger au volant leur fait de grands gestes, leur crie d'arrêter. Mais les trois défenseurs ne l'entendent pas, ils commencent à tirer des flèches sur la voiture.
Rapidement, les Têtes Brulées se mettent en action, ils ont une cible, le poste et ils ne pensent qu'à sauver leur vie, à en finir vite.
Submergés par le nombre, les défenseurs sont rapidement abattus.

Roger se précipite sur le poste qui a été foritifié et est fermé par une grosse chaine avec un épais cadenas.
Devant la porte, gisent les anciens de Tombstone. Roger grimace, balaie le camp du regard, il apperçoit Aaron un sourire aux lèvres qui s'éloigne, courbé et rasant les murs.
Rester dans cette communauté que leurs ennemis connaissent comme leur poche n'est pas une bonne solution, les TB repartent, repassant la palissade effondrée.
Arrivés dehors, ils se garent et discutent. S'attendant à voir arriver Roy, après la bataille.
Le chef des NBS les a contacté par radio la veille, leur promettant mille souffrances, personne ne l'a pris au sérieux, mais tous s'attendent au moins à le voir venir croiser le fer, en bon pillard qu'il est.
LEs TB sont épuisés, mais ils l'attendent. Ils se préparent à recevoir l'assaut, tout en pensant que Roy qui ne s'est pas montré bien courageux jusqu'alors risque tout de même de courir se mettre au chaud entre les murs.
Personne ne vient.
Les TB établissent des tours de garde, se restaurent.

A un moment Roger entend un cri, suivi d'un rale. Le bruit vient de la voiture. C'est Yvan Anton Krueger. Une flèche est plantée dans sa poitrine.
Il regarde Roger, lui marmonne quelque chose. Le grand noir ferme les yeux, un instant. C'est sans doute le plus valeureux des NBS qui meurt attaché à la voiture.
Roger le détache, pour que Yvan meurre libre, il lui place un arc dans la main et de la terre dans l'autre.

Quelques instants plus tard, l'homme est mort. LEs TB lui creusent une tombent et l'enterrent. Ils savent que les NBS mangent leurs morts, mais eux pensent que la dépouille d'un ennemi comme d'un ami doit être respectée.

Sur la vigie, ils peuvent appercevoir AAron et les NBS, ils ont confié la garde de la cité au groupe marche et vie.
Les TB eux se préparent à une très longue lune...

Les Têtes Brulées sont au complet et se préparent à l'assaut. LEs deux derniers s'ils ne se sont pas paefaitement déroulés ont malgré tout été des assauts victorieux, mais les prochaines risquent d'être plus difficiles.
Roger a plusieurs fois fait le tour du groupe, distribuant les réserves. Il écoute d'une orille distraite Roy se ridiculiser à la radio et voit avec plaisir Tenrolf ou Ze Pequeno lui répondre vertement.
Tous les combattants sont prêts pour les lunes à venir.
Leurs deux nouveaux compagnons : le jeune Martin et le robuste Kashmir ont été armés et ils se sont joints aux TB pour les combats à venir.

La lune touchant à sa fin, Roger harangue la troupe, pour les préparer à la suite

- Les gars ! Felony. Roy a enfin montré sa sale trogne pour aller s'planquer dans la commuanuté. Les aut' habitants la fuient et les NBS pourront pas y rester indéfiniment sans personne pour bosser pour eux.
Ils pourront pas non plus s'planquer derrière d'aut' personnes pour défendre la cité.
C'te fois c'est la vraie bataille qui va commencer.
L'groupe des NBS est costaud, ils sont nombreux et aguerris. Roy a une arme à feu.

Mais on va pas plier bagage tout d'suite. On va débarrasser c'te partie du désert des types dans l'genre de Roy, des assassins, des gars qu'empêchent toute reconstruction du coin.
En r'froidissant ces mecs là on sauv'ra les vies d'un bon nomb' d'personnes.

Par cont', on a intérêt à faire vite, à pas trainer. Tout l'désert à l'air d'vouloir s'mett' sur not' dos et on à intérêt d'regagner l'désert. Êt' immobile pour un nomade c'est êt' fragile.

C'te fin d'lune, on attend d'voir si y en a pas qu'essaient d'aller s'planquer ailleurs. Sinon Kashmir tu form'ras MArtin et QQ en résistance, ce s'ra pas inutile ( je m'occupe de faire ça en fin de tour )

La lune prochaine, si Roy a des couilles il sortira direct'ment. On a largement les moyens d't'nir face à lui. A mon avis, il va rester comme un rat à tremper son futal.
Si ils sortent pas pour attaquer, on verra si on l'fait nous même. Histoire d'montrer qu'nous n cause sans doute moins, mais on agit.

Têtes Brulées ! Camarades !
On va tous s'batt' côte à côte et on va remporter une aut' victoire.
C'te victoire ce s'ra une gifle pour tous ceux qui pensaient qu'les Têtes Brulées pesaient pas lourd !
On va leur montrer comment s'battent les nomades !

Tous à nos postes, évitons d'êt' surpris... ET surprenons les !

( là le groupe est paré, on monte à 380 de cbt quand on est en route, et à 212 au repos. Ceux qui m'ont pas fait de demandes pour le groupe et le véhicule pouvez vous le faire? Et pouvez vous me demander 1 réserve de chaque )

L'attente dure dans le camp des TB, les NBS semblent ne pas vouloir sortir et ils restent bien cachés derrière les maigres murs de la cité. Les TB sont tous près, ils ont leur armure, leurs armes en main. LEs chasseurs préparent des flèches et des carreaux, les lanciers affutent leurs lames. Roger nettoie le moteur de la vieille voiture, préparant les blocs de charbon. Tout le monde vérifie la solidité des marchepieds, de la gallerie de toit.
Finalement Roger réunit tout le monde et ils préparent ensembles la suite des évènements.
Felony, Tenrolf et Kashmir semblent partisans d'une attaque en fin de lune, suivie d'une nouvelle dés le début de la suivante.

- Bon, j'pense qu'il est hors d'question qu'on r'parte sans leur avoir filé une dernière frousse. Maint'nant on a intérêt à pas trainer parce que d'ici peu on risque de d'voir régler l'compte d'adversaires plus coriaces.
Comme choix, soit on fait comme Felony et les aut' l'pensent. On attend la fin d'lune, on les attaque.
A partir d'là, on verra comment ça s'est passé.
Si on a fait aucun dégat ou très peu et donc qu'l'opération est vouée à l'échec, on a deux choix.
Soit on s'barre direct pour profiter du charbon qu'on aura mis dans l'moteur pour avancer un peu sachant qu'dans la forêt on avance moins vite.
Soit si on leur a quand même fait quelques blessures légères, mais rien d'suffisant pour vraiment les m'nacer sachant qu'ils auront r'pris des forces avec la nouvelle lune. A c'moment là on peut toujours tenter d'piller les réserves d'la cité. Y a quelques truc sintéressants qu'on pourra r'vendre et y surtout d'la flotte en belle quantité.
Evidemment si la première attaque en blesse quelques uns sérieus'ment, on réattaque direct'ment.

Voilà où on en est.
Mais faut prend' en compte qu'chaque lune d'attaque nous coute du charbon et qu'y a des durs qui rappliquent vers nous.
Les Senobytes et d'aut' s'conds couteaux.
Pour l'moment on a pas encore l'Acid sur l'cul mais ça va p'têt pas tarder alors on peut pas moisir dans l'coin.

C'qu'il faut s'dire c'est qu'on en a d'jà eu 3 dont l'second d'Roy, qu'on a récupéré quelques trucs sympas, du bon matos et qu'on a fait passer les NBS pour une troupe de laches, c'qu'ils sont vraiment d'ailleurs.
On pourra donc r'partir la tête haute.

Dites moi c'que vous ne pensez.

Surtout, personne doit quitter l'groupe, là d'dans ils attendent que ça pour faire une sortie. On s'serre les coudes et si ils risquent l'bout d'leur nez...
PAf ! On les descend.

message envoyé aux NBS


LA troupe qui campe en bas de la cité et que le groupe des NBS a tenté de dépouiller, s'est remise sur le pied de guerre. Le grand noir qui les dirige s'approche du mur d'enceinte en prenant soin de se protéger d'un lourd bouclier de bois et de cuir.
Il s'adresse aux habitants d'une voix forte

Habitants d'Lune de Miel. Nous allons bientôt passer à l'attaque.
Votre tentative de vous emparer d'nos possessions vous a montré que nous sommes bien armés et qu'nous savons nous défendre.
Ceux d'ent' vous qui ont survécu à nos attaques savent qu'nous savons aussi attaquer.

Parmi vous il y en a plusieurs cont' qui nous n'avons absolument rien. N'vous laissez pas entrainer dans la mort par Roy il a d'jà montré qu'il comptait souvent sur l'sacrifice des aut' pour sauver sa misérable peau ou celle de ses s'conds couteaux.
Nous n'comptons pas prendre la cité, et nous la laiss'rons à ceux qui auront eu l'intelligence d'rester vivant à la fin des combats.
Neige, nous avons failli vivre au même endroit, Aminatu j'n'ai rien cont' toi, ni cont' Bastard, Touche le ciel t'as d'jà été blessé alors que j'te connais même pas, MArtin, ça va faire deux fois qu'tu t'retrouves dans un combat dans l'quel t'as rien à voir, Forest, j'sais qu't'as été ami avec certains des TB, Badoo j'te connais pas, Watty t'as rien à voir avec c'te galère, Povrophob j'ai rien cont' toi non plus.
Vous tous, faut bien qu'vous sachiez qu' Roy et ses quelques couards de bras cassés pensent pouvoir résister à nos attaques.
Au pire ils ont du matos en poche et des chameaux sous l'cul pour s'bartrer et vous laisser dans la merde quand la bataille s'ra bien perdue.
Vous laissez pas avoir, pensez à la pauv' Gertrude.

Nous sommes en guerre cont' les NBS, nous n'en voulons qu'aux NBS. Si vous voulez rester en vie, en paix et ici, laissez les faire leur devoir et assumer seuls c'qui leur arrive.

Tous ceux qu'j'ai cité s'ront considérés comme non participant. Qu'vous restiez dans la communauté hors du groupe de défense, qu'vous partiez vous planquer dans les communautés qui entourent le troupeau.

J'espère qu'vous saurez attrapper la perche que j'vous tend.

L'Acid et les Ecorcheurs sont encore a s'battre pré d'arkham...
Ils reviendront dans kelk' lunes et c'est clair k'ils s'ront contre nous plutot k'avec...
Pour s'k'y est des aut' groupe qui sucent les NBS, je c'est pô leur position.
En tt cas, pour s'k'y est d'l'Acid et des Ecorcheurs, on a rien a craindre pour l'instant...

Roy et sa troupe se sont jetés sur nous, ils sont morts...
Envoyé à LDM

"" La voix de Roger le Boucher se fait entendre à la radio

Habitants de Lune de Miel...
La guerre est finie.
Il y a eu trop de morts, Roy a donné sa vie, il est venu avec ses principaux lieutenants pour mourir en nomade... Au Combat.

Ils ont décidé de se battre et d'porter seuls l'poids du combat.

Nous n'avons rien cont' vous, vous avez été courageux et loyaux.. Ce sont des qualités.
Nous allons arriver devant Lune de Miel, après avoir enterré les combattants.
J'espère que vous nous ouvrirez les portes.

Nous viendrons en paix et nous célèbrerons la mémoire d'ennemis courageux.
""